Vol. 4 No. 10 (2024): octobre
Recommandations en vue du remboursement

Osimertinib (Tagrisso)

image décorative de la couverture

Publication : October 22, 2024

Messages clés

  • L’Agence des médicaments du Canada (CDA-AMC) recommande aux régimes d’assurance médicaments publics de rembourser Tagrisso en combinaison avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de sels de platine dans le traitement de première intention du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé (ne se prêtant pas à un traitement curatif) ou métastatique présentant une délétion dans l’exon 19 (Ex19del) ou la substitution L858R dans l’exon 21 du gène du récepteur du facteur de croissance épidermique (gène EGFR), sous réserve de certaines conditions.
  • Tagrisso en combinaison avec la chimiothérapie ne doit être remboursé que chez les adultes (≥ 18 ans) atteints de CPNPC non épidermoïde dont les tumeurs se sont propagées à d’autres parties du corps, sont revenues après un traitement ou ne peuvent être retirées par chirurgie ou par radiothérapie, et présentent les mutations Ex19del ou L858R dans le gène EGFR. Les personnes admissibles sont en assez bonne santé. Tagrisso ne doit pas être remboursé chez les personnes ayant des antécédents de difficultés respiratoires causées par une cicatrisation ou une inflammation du tissu pulmonaire, ayant des antécédents de cardiopathie, soit un délai de recharge prolongé entre les battements ou un pouls trop rapide, trop lent ou irrégulier, ou qui ont déjà reçu un traitement à action générale contre le CPNPC (sauf les traitements administrés au moins six mois avant la récidive comme première étape pour réduire la taille de la tumeur avant le traitement principal ou comme traitement supplémentaire après le traitement principal afin de réduire le risque de récidive).
  • Tagrisso ne doit être remboursé que s’il est prescrit en combinaison avec le pémétrexed et une chimiothérapie à base de sels de platine (cisplatine ou carboplatine) par une personne clinicienne possédant une expertise du traitement du CPNPC, et si son cout est réduit. Le remboursement doit cesser si le cancer grossit ou se propage, ou si le traitement entraine des effets toxiques inacceptables pour la personne.