Cémiplimab (Libtayo)

Messages clés

• L’ACMTS recommande aux régimes d’assurance médicaments publics de rembourser Libtayo, en combinaison avec une chimiothérapie à base de sel de platine, dans le traitement de première intention du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) en l’absence d’aberrations aux gènes codant pour le récepteur du facteur de croissance épidermique (gène EGFR), la kinase du lymphome anaplasique (gène ALK) ou la protéine ROS1 (gène ROS1), chez l’adulte ayant une maladie localement avancée qui n’est pas admissible à la résection chirurgicale ou à la chimioradiothérapie définitive ou ayant une maladie métastatique, sous réserve de certaines conditions.
• Libtayo, en combinaison avec une chimiothérapie à base de sel de platine, ne doit être remboursé que chez les adultes atteints de CPNPC de stade IIIB ou IIIC, non admissibles à l’intervention chirurgicale curative ou à la chimioradiothérapie définitive, ou atteints de CPNPC de stade IV et n’ayant pas reçu de traitement à action générale. Les tumeurs doivent être exemptes d’aberration des gènes EGFR, ALK ou ROS1. L’état fonctionnel du patient doit être bon.
• Libtayo ne doit être remboursé en combinaison avec une chimiothérapie à base de sel de platine que s’il est prescrit par un clinicien possédant une expertise et une expérience du traitement du CPNPC. Le traitement doit être administré en consultation externe dans une clinique d’oncologie spécialisée dotée d’une expertise dans l’administration de traitements à action générale et la prise en charge des effets secondaires des immunothérapies. Le prix de Libtayo doit être négocié de sorte qu’en combinaison avec une chimiothérapie à base de sels de platine, le cout du traitement pour le régime d’assurance médicaments ne dépasse pas celui de l’immunothérapie la moins chère remboursée en première intention.