Association trifluridine-tipiracil (Lonsurf)

Messages clés

• L’ACMTS recommande aux régimes d’assurance médicaments publics de rembourser Lonsurf, combiné au bévacizumab dans le traitement du cancer colorectal métastatique chez l’adulte jugé inapte à recevoir les traitements actuellement offerts ou les ayant déjà reçus, notamment la chimiothérapie à base de fluoropyrimidine, d’oxaliplatine ou d’irinotécan, les médicaments biologiques antagonistes du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire (anti-VEGF) et, en présence de gène RAS de type sauvage, les antagonistes du récepteur du facteur de croissance épidermique (anti-EGFR), sous réserve de certaines conditions.
• Lonsurf ne doit être remboursé que chez l’adulte atteint d’un adénocarcinome confirmé à l’examen histologique non résécable ou qui s’est propagé à d’autres parties du corps, s’il y a eu progression de la maladie ou si la personne atteinte a présenté une intolérance après un ou deux schémas de chimiothérapie. Pour que la personne atteinte soit admissible, son état de santé général (indice fonctionnel) doit être bon, elle ne doit pas avoir de trouble neurologique instable associé au système nerveux central (CNS) ou avoir besoin de stéroïdes en doses croissantes pour maitriser une lésion du CNS.
• Lonsurf doit être remboursé en combinaison avec le bévacizumab, et son prix doit être réduit. Il doit être prescrit par un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement du cancer colorectal métastatique. Le traitement par Lonsurf combiné au bévacizumab doit être cessé si la maladie s’aggrave ou si de graves effets secondaires apparaissent.