Vol. 4 No. 7 (2024)
Examens d’une technologie de la santé

Tendances dans les dépenses des régimes d’assurance médicaments publics liées à l’amorce du traitement de la maladie de Crohn et de la rectocolite hémorragique par des immunomodulateurs ciblés

image décorative de la couverture

Publication : July 12, 2024

Messages clés

  • Cette analyse vise à examiner les variations dans les dépenses en médicaments liées à l’amorce, après un diagnostic, du traitement de la maladie de Crohn (MC) et de la rectocolite hémorragique (RH) par des immunomodulateurs ciblés (IC).
  • Les hospitalisations au Canada ont servi à former des cohortes de patients atteints de MC ou de RH. On a extrait les données, de 2016 à 2021, sur les dépenses en IC faisant l’objet d’une autorisation de Santé Canada pour une indication dans le traitement de la MC et de la RH des régimes d’assurance médicaments de toutes les provinces (à l’exception du Québec), de même que du Yukon. Une analyse descriptive a été effectuée afin d’en dégager les tendances dans les dépenses.
  • Les dépenses annuelles en IC pour les patients atteints de MC ont augmenté chaque année de 2016 à 2019, puis diminué en 2020 et 2021, tandis que les dépenses en IC dans la RH ont augmenté chaque année, généralement dans une proportion plus importante que celle observée dans la MC (pointe du taux de croissance à 92,5 % dans la RH, et à 15,9 % dans la MC, en 2018).
  • Les dépenses liées à l’amorce d’un traitement par IC de la MC et de la RH dépendent principalement de l’infliximab et de l’adalimumab, ces deux médicaments représentant la quasi-totalité des dépenses dans les deux indications en 2016 et la majorité des dépenses en 2021.
  • Dans le traitement des deux affections, les dépenses en védolizumab ont augmenté au fil du temps; dans une moindre mesure, le taux de croissance des dépenses en ustékinumab (MC) et le taux de croissance des dépenses en tofacitinib (RH) ont aussi augmenté.