Examens d’une technologie de la santé
Les profils actuels d’utilisation des agonistes du récepteur du peptide-1 similaire au glucagon
Publication : September 1, 2022
Messages clés
- L’utilisation en contexte réel des agonistes du récepteur du peptide-1 similaire au glucagon (GLP-1, glucagon-like peptide 1), remboursés par tous les régimes d’assurance médicaments publics au Canada dans la prise en charge du diabète de type 2, a fait l’objet d’une analyse en vue de tracer les profils actuels d’utilisation et d’évaluer quelle en est l’utilisation soupçonnée dans d’autres indications.
- Au cours des derniers mois, les dépenses des régimes d’assurance médicaments consacrées à cette classe de médicaments ont augmenté considérablement. Nous voulions donc évaluer l’étendue des usages ne respectant pas les critères de remboursement, c’est-à-dire dans des contextes autres que le diabète de type 2, car l’efficacité de ces médicaments a été démontrée dans la prise en charge d’affections ou d’états pour lesquels ils ne sont pas remboursés à l’heure actuelle, mais font l’objet d’une autorisation règlementaire (par exemple dans la gestion du poids).
- Le médicament de marque Ozempic (sémaglutide en injection) prédomine parmi les agonistes du GPL-1 (plus de 99 % des parts de marché pour les régimes d’assurance médicaments publics provinciaux et territoriaux) et les dépenses qui y sont associées se sont accrues sensiblement, passant de 13,5 millions de dollars en 2019 à 227 millions de dollars en 2021.
- L’utilisation croissante d’Ozempic est en partie attribuable à des demandes de remboursement pour d’autres affections ou états que le diabète de type 2. Le pourcentage des personnes qui demandent le remboursement présumément pour une autre indication que le diabète de type 2 était de 15 % en Ontario, et il varie de 0 % à 8 % dans les autres provinces et territoires. En 2022, la projection pour l’Ontario de l’utilisation présumée visant d’autres indications est d’une personne qui demande le remboursement sur cinq. Pour ce qui est des demandes de remboursement hors de la liste des médicaments assurés (comme celles auprès de régimes publics fédéraux ou d’assureurs privés), ce pourcentage se situe entre 36 % et 74 % (données de 2021).