Examens d’une technologie de la santé
Publication : September 7, 2023
Messages clés
- Les programmes de triage téléphonique (p. ex. programmes 811 provinciaux et territoriaux) offrent un accès rapide à des professionnels de la santé formés qui effectuent des évaluations virtuelles de l’état de santé et des symptômes des patients, avant de proposer des conseils d’autosoins et l’aiguillage vers des services et des ressources de soins de santé.
- Cette analyse de l’environnement avait pour but de décrire les programmes de triage téléphonique au Canada, notamment les services offerts, leur nombre et le type de personnel, l’administration, ainsi que les couts. Elle visait aussi à synthétiser certains facteurs d’équité importants et des visions d’avenir des programmes de triage téléphonique, notamment sur leur intégration des technologies émergentes comme l’intelligence artificielle et les dispositifs portables. L’analyse repose sur une recherche documentaire limitée et une enquête menée auprès de représentants gouvernementaux ciblés de partout au pays.
- Au Canada, l’ensemble des provinces et des territoires offre aux résidents des programmes de triage téléphonique qui couvrent tout leur territoire. La plupart de ces programmes ont cours depuis de nombreuses années, mais ceux des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut ont été créés au cours des deux dernières années.
- Selon les résultats du sondage, les types de services offerts par les programmes de triage téléphonique au Canada sont variables, de même que leurs caractéristiques, leurs structures administratives et les couts qui y sont associés. Bien que tous les programmes offrent des services de télétriage et de conseil, certains offrent d’autres services, comme des lignes de crise en santé mentale, de l’aide pour arrêter de fumer et des consultations auprès de professionnels de la santé, par exemple des pharmaciens, des diététistes ou des médecins. Les programmes, en majeure partie, emploient surtout des infirmiers autorisés, mais certaines équipes comptent aussi des agents d’admission non cliniciens, du personnel administratif, des médecins, des infirmiers praticiens et d’autres prestataires de soins de santé ou de services sociaux.